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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 07:41

P1160765-copie-1.JPG 

Du ras-le-bol à la dépression, c'est tout le spectre de la difficile re-construction de sa vie lorsqu'elle vascille. Tomber Six fois. Rebondir la Septième fois. Nous sommes la balle et le joueur en même temps. En réalité, nous n'agissons pas de nouveau. Mais nous re-commençons la même frappe. Le Nouveau n'est pas Vous mais ce qui a été, ce qui est aujourd'hui et le sera demain. Concentrez-vous sur le nouveau cycle et non votre "petit-moi". Si vous voulez changez de vie, re-choisissez votre vie pour la enième fois. Encore et encore. La question n'est pas dans le  "Et si", mais dans le "Quand". Quand vous devenez la cause de votre propre changement. Le changement ne procéde pas du besoin de changer de vie, mais de ce que vous n'êtes pas en vrai. Alors soyez dans le vrai. You get what you create. 

 

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 03:13

Rodin_philosophe-copie-1.jpg

Notre personnalité est organisée comme un mille-feuille, en strates et en profondeur. Ce qui est inconcient  et ce qui est conscient coexistent en simultané. D'où l'apparition du doute quand on cherche à trouver sa voie. C'est la question qui se pose souvent entre ce qui est et ce qui pourrait être. Distinguer l'un et l'autre est une tâche difficile car personne ne peut répondre à votre place.

 

La reconversion professionnelle est le défi qui attend chacun de nous, à un moment donné. Si nous voulons franchir cette délicate passerelle, il faudra commencer par changer notre relation avec l'inconnu. La plupart des gens paralysés par la peur du vide - perdre son emploi, son identité sociale, ne tolèrent pas le changement. Or, comme le souligne Einstein "la plus belle chose dont nous puissions faire l'expérience est le mystérieux". L'inconnu s'avère indispensable si vous voulez transformer l'épisode déprimant en un défi qui tombe à pic.

 

Pour vous tendre la main, voici un point de vue que vous pouvez appliquez si le doute vous tétanise encore. 

 

Développer votre intelligence spontanée* : ne vous focalisez pas sur les mêmes problèmes. Tenez-vous au-dessus de la mêlée. Vous n'êtes pas un frein à la solution. Les problèmes sont des causes extérieures. Il suffit de cesser de vous lamenter. Et de repartir de là où vous êtes aujourd'hui.

Une phrase m'a longtemps habité "Start where you are" de Chris Gardner, un type formidable dont la biographie a été traité par Will Smith dans le film A la Recherche du Bonheur. Ce ne sont pas les moyens, le réseau ou les opportunités qui doivent être des déclencheurs. C'est d'abord votre envie. De diriger votre vie. Alors décidez une fois pour toute. Soit vous abandonnez et les problèmes vous dévorent. Soit, vous vous RELEVEZ. Et la chance viendra s'allier à vous.

Notre société avec "le tout est facile" a contribué à diminuer notre combativité. Alors, sortez l'épée. Battez-vous jusqu'au dernier souffle. 

Vous possédez bien plus d'atouts que vous ne le croyez car vous avez l'âge et l'expérience de votre côté. Vous n'êtes pas un nouveau-né. 

 

* Contrairement à l'intelligence contrôlée (plannification des problèmes et des solutions) qui est encastrée dans un scénario prévisible où la chance n'a pas d'existence puisque la peur est le principal levier.

 

Cessez de peser le "pour" et le "contre". Casser le status quo. Imaginez l'improbable.

Tout est possible. Il n'y a que votre peur qui vous limite. Je vous rassure. Tout le monde a peur. Mais les plus vulnérables sont ceux qui continuent à croire que l'échec est intolérable. C'est le poison du doute. Il vous tient à l'écart de toute pensée optimiste.

Nul n'est imperméable au stress. Mais ne dépendez pas de votre anxiété toute votre vie. Appréciez les moments de doutes comme une nouveauté. Un service que l'on vous rend pour re-démarrer une nouvelle vie.


Pour finir. "Life is not about surviving the Storm. But Dancing in the rain."

Courage et passez le cap ! Ca vaut vraiment le coup.

 








 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 23:12

Lego-like-USB-Ports

Etre soi-même pour réussir nécessite d'être en phase avec ses aspirations premières. Et pourtant, les circonstances de la vie professionnelle nous câblent souvent dans une planification d'objectifs à atteindre sans que le désir soit forcément branché sur le bon secteur.

 

La nouveauté, c'est que nous nous retrouvons de plus en plus à choisir notre identité sociale à partir du moment où faire carrière toute une vie est devenue obsolète. Avec cette liberté de devenir ce que nous voulons, les angoisses existentielles connaissent un pic de pollution à l'heure actuelle. Or, ce lâcher de possibilités rend l'individu souvent paralysé. Ce blocage est d'ailleurs aggravé par le comportement salarial qui au fil des années alimente un coté très infantilisant, avec la peur de se faire taper sur les doigts à la moindre erreur. 

 

Paradoxalement, les entreprises biberonnent ainsi leurs salariés tout en leur jurant le contraire. Et c'est ce qui explique parfois que le changement en entreprise est perçu comme une menace surtout lorsque la masse salariale pèse lourd dans la productivité. Car comme l'enfant qui est conservateur par nature, le salarié n'aime pas le changement par habitude. Au bord de la crise, il défendra son poste même si celui ci l'abrutissait comme jamais. 


Si la reconversion professionnelle passe souvent par la contrainte, une situation problème, elle deviendra par la suite une nouvelle éducation entrepreneuriale d'adulte, où l'autonomie deviendra la voie royale pour faire des choix libres. Si chacun était responsable, à devenir soi, les attitudes régressives disparaîtraient enfin, y compris la peur archaïque de ne plus être nourri au sein.

 

La vie professionnelle dans sa précarité est de nous faire grandir avec les séparations que nous entretenons avec le travail. Nous devons davantage apprendre à nous faire confiance et à poser des actes préparatoires. En commençant par remplacer notre vieille chaudière qui nous berce dans des croyances infantilisantes. C'est désormais à nous de nous prendre en charge, en vue de nous adapter à une forte croissance de nos futurs choix.






 


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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 22:40

wealth-dynamics-square-348W.jpgRoger Hamilton est un guru multiculturel, ancré à l'américaine. Un type self-made qui a réussi from scratch. Aux Etats-Unis, c'est le marché du "How to make billions in 5 minutes".


Youtube est devenu la chaîne des supers vendeurs. Et c'est super bien parce qu'en attendant notre tour, nous pouvons ramasser les miettes derrière notre écran. Son concurrent Eban Pegan se vend aussi en webinars, l'avenir de l'enseignement nous dira-t-il de sa voix très ronde. On aura d'ailleurs du mal pour l'oreille d'un français à suivre ses vidéos à cause de sa voix enrobée de dragées. Si Eban Pegan est richissime, c'est justement parce qu'il peut nous convertir. Même la bouche pleine.


Roger Hamilton tiendrait le même pari avec le même capital sympathie. Sauf que son débit de parole relève du TGV. On reste sur le quai au bout de 20 secondes. Avec un peu d'efforts, je vous conseille vivement de suivre ces deux binômes là que j'adorerai recevoir pour le déjeuner si un jour les continents se rapprochent en 2012.


Leurs conseils m'ont aidé depuis que youtube channel est devenue ma télé. Je ne suis jamais tombée dans le million pour autant, mais j'apprécie vraiment la culture américaine si décomplexée de nous aider avec un A+B = $


Voici pour commencer, un truc que tous les patrons aiment à comparer. Un horoscope flatteur : le test de personnalité.  Mais pas n'importe lequel. What is your wealth dynamics personnality profile? La fortune est dans le titre. On tombe pile aux Etats-unis. 


Roger Hamilton a bien bossé. En voici l'illustration. Bien évidemment Eban Pegan détient aussi sa formule. Mais celle-ci est plus commode à lire. Le travail du couple mère-fille Myers Briggs (MBTI) est plus développé et reste mon préféré. Voici quand même la version courte de Roger Hamilton ci-dessous :


J'ai traduit à ma manière pour ceux qui sont encore allergiques à l'anglais.


N'oubliez pas. Pour faire le test et prendre le train avec Roger, vidéo incluse. Cliquez ici link

 

On dénombre 8 profils. 20 000 entrepreneurs ont déjà joué au test.

 

The Creator / Le Concepteur

Le concepteur préfère les concepts avant leur exécution. Il passe d'une bonne idée à une autre sans lui donner une réalité aboutie. Ce n'est pas un manager de poigne mais une tête éclairée. Le business n'est pas son dada. Seules, les idées valent la peine d'être testées. C'est le cas de Bill Gates, Steven Spielberg, Walt Disney, Richard Branson, Steve Jobs.

 


The Star / La Vedette

2 mots : charismatique et une allure médiatique irresistible. Il s'expose et il aime ça. Contrairement au star system, la vedette trouve son énergie dans la foi de sa réussite personnelle et au fond de ses tripes. C'est le cas de Oprah Winfrey, Bill Clinton, Paul Newman, Arnold Schwarzenegger.

 

 

The Supporter / Le Supporter

Le supporter, c'est le manager extraverti exemplaire. A lui tout seul il mobilise son équipe. Il accorde une grande confiance dans les compétences de ses équipes. Comme dit l'adage, il sait s'entourer de gens plus forts que lui, la clé du management ! C'est le cas de Steve Ballmer et de Jack Welch.

 

 

 

The Deal maker / Le Facilitateur

Le facilitateur est l'homme de la situation. Il aime son rôle influent et être au coeur des connexions. Agile, son jugement est rapide et intuitif. Sa force est d'être locomotive. Il fait bouger les choses pour de vrai. C'est le cas de Donald Trump et de Rupert Murdoch.

 

 

 

The Trader / Le Négociateur

Le négociateur se réjouit dans la vente et l'argent. Son truc, ce sont les affaires qui roulent. Il décide plutôt selon sa logique cartésienne. C'est le cas de George Soros.

 

 

 

The Accumulator / Le Gestionnaire

Le gestionnaire a les pieds sur terre par rapport à l'assurance affichée de la vedette. Il est d'un tempérament prudent et patient et apprécie les process, riches pour lui, en enseignement stratégique. C'est le cas de Warren Buffet et de Paul Allen.

 

 

 

The Lord / Le Prince

Le prince est plutôt individualiste et a la rentabilité dans le secret. Il préfère la concentration des chiffres aux bruits relationnels. Il est à l'aise avec le travail abouti et contrôlé. C'est le cas d'Ingavar Kamprad et de Lakshmi Mital.

 

 

 

The Mechanic / Le Technicien

Le technicien se branche avec tous les systèmes et les machines. Perfectionniste, il aime concevoir à partir de l'existant pour optimiser et rendre plus performant l'exécution d'une décision. C'est le cas de Henry Ford, Michael Dell et de Kay Krock.




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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 09:02

pommeLes choses tombent souvent subitement. Les bonnes comme les mauvaises nouvelles. L'une des possibilités qui nous traversent l'esprit serait de faire demi-tour - ignorer ce qui vient de se produire et déjouer ainsi la loi de la gravitation. Pourtant, la vie professionnelle est circulaire. Tout mouvement s'inscrit dans un cercle. Et c'est ce qui peut se produire quand la personne en reconversion recherche une formation, elle est emportée par son inertie.


Pour ceux qui sont déconnectés, la stratégie du changement peut être perçue comme une rivière boueuse et sale à traverser. Voici un des ponts pour franchir ce cap : trop de conseils tuent le mouvement. Nul besoin de trouver des idées ailleurs, la réponse est dans le cercle et non à l'extérieur. Formez-vous par rapport à ce que avez déjà et non l'inverse. Il est plus facile de déclencher un prodige en restant centré. Et de ce centre, agissez.


Soyez conscient de vos possibilités parce que vous avez déjà oeuvré dans ce sens là auparavant. Reprenez confiance en vous, ne pensez plus avec votre tête mais avec votre coeur. Le secret est là : vous n'aurez plus besoin de pont pour aller là où vous le souhaitiez quand vous étiez sur le bord, car l'eau deviendra limpide et clair.

 

Prenez contact avec vous. Ne vous dispersez pas dans les distractions proposées comme les bilans ou les épreuves tests à tout va. Les techniques en développement personnel seront vos meilleurs appuis avec l'aide d'une poignée d'amis. C'est le silence qui vous donnera la clé. 



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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 05:31

img_eco.jpgIl ne faut pas s'étonner si le comportement compulsif se trouve de plus en plus encouragé par notre époque.  La majorité d'entre nous diront que c'est une démarche pour se sentir bien. Etre doué en affaires, être compétent dans la maîtrise des réseaux sociaux et devenir une perle rare sur notre marché sont des motivations qui persistent à notre insu.

 

Nous sommes constamment tiraillés entre ce qui est inéluctable et ce qui sera improbable demain. Mais la plupart du temps nous sommes ni pires ni meilleurs que les autres. Notre besoin d'approbation est si fort que l'on cherche à se perfectionner tout le temps. C'est une aubaine pour ceux qui ont en fait leur spécialité.

 

Dans la pratique, les formations, les livres, les vidéos, les manuels pour nuls sont des actes d'autonomie. Ainsi va le cercle vicieux. Beaucoup de gens ne récoltent pas toujours les fruits de leurs efforts parce qu'ils veulent à la fois changer et rester les mêmes. Un peu comme si nous apprenions mentalement à jouer du piano sans en effleurer les touches. Trop abstrait. Or, l'apprentissage passe par le plaisir, à l'inverse de ce que l'on nous enseigne quand on est enfant où la croyance est orientée vers la notion de "pas de réussite sans effort".

 

Donc si vous êtes encore dans un apprentissage compulsif pour changer de carrière, rester performant ou renforcer l'acquisition d'une nouvelle discipline, votre motivation risque de se bloquer car vous êtes dans la théorie du réflexe. Faites d'abord un bon usage de votre personnalité pour déclencher vos facultés.

 

Tout le talent d'un bon entrepreneur tient à ce qu'il commande les bons mouvements les plus élémentaires : trouver sa nature, à l'intérieur, sans avoir à vérifier quoi que ce soit et dévier de la norme. Une fois que vous saurez qui vous êtes vous pouvez aller partout.

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 20:40

Si vous tournez en rond, faites le test du MBTI. Ultra rapide, vous remplissez le questionnaire en cliquant sur le site www.supertest.com, site gratuit. Le test vous permet d'avoir une lecture perspicace de vos prédispositions naturelles à exercer un métier.  Votre tempérament est ainsi décrypté par 4 initiales. On dénombre 16 combinaisons possibles. Vous pouvez obtenir le résultat plus complet sur le site www.16-types.fr. 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 19:39

tableau-noir.jpgLes formations professionnelles pour adulte suggèrent en principe un idéal qui nous indiquent la direction dans laquelle aller. Lorsqu'on s'inscrit, on est à l'écart du monde comme dans un éco-système parfait qui fournit des solutions à ses membres pour créer un oasis dans le désert.

L'effet du groupe rend davantage cette tâche facile à produire. Pourtant elles n'ont plus la côte ces dernières années dans les conversations si l'on adopte la version pessimiste. Seul, le coaching est resté un pôle de croissance personnelle pour les super-cadres. Aujourd'hui, le mouvement général préfère la vague du futur. En privilégiant cette fois ci des reconversions professionnelles. Ce qui est explosif, c'est que nous devenons une entité pilote acceptant l'expérimentation de solutions, avec la contrainte de se former à l'aide d'un catalogue de formations stéréotypées totalement obsolète maintenant. 

Les formations auparavant dédiées pour les soit disant recalés scolaires sont devenues en 2011 une tendance lourde. Les métiers de l'artisanat sont considérés comme une vraie université des métiers et offrent une solution de mobilité géographique pour déserter la vie chère des grandes métropoles. La reconversion donne du poids à cet acteur résolument moderne en France. D'une certaine manière, le groupe des reconvertis progresse aussi vite que la quête de d'autonomie est idéalisée.

Il est en fin de compte un sort plus enviable pour les futurs formations à imaginer avec le changement. Les formateurs ont la liberté de se creuser la tête pour sortir du neuf. Qu'ils le fassent vraiment pour aider les gens à mieux se préparer. Débordons du champ traditionnel. Car le but est de chercher tout le matériau que la personne aura besoin au fond d'elle-même. Pour la plus grande majorité des actifs dorénavant.

 

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 22:41

 

 

help.jpg On avance. Une fois le calibrage effectué au préalable (1 et 2), on lâche la bicyclette écologique. Et on choisi un 4x4 tout terrain car les obstacles qui arrivent sont pénibles.


3. Qu'est ce que je peux faire ? 

 

Ne rêvons pas. On ne s'improvise pas une vocation tardive ni même actionnaire dans une idée qui fait mouche.

Ce que l'on vend se confronte à la règle d'or : la rentabilité de son métier.


Ce qui est évident, c'est qu'il faut d'abord partir de soi. Et non du marché. Il reste bien évidemment les funambules qui sont capables de détrôner des leaders grâce à la copie d'un business model qui a fait ses preuves. Mais c'est le cas d'une poignée d'élus.


C'est là où la réalité et la fiction s'entrechoquent. Tout le monde ne peut pas basculer dans l'entrepreneuriat. Il y a les chiffres qui font le box office (687 900 auto-entrepreneurs en activité -  source L'Express en mars 2011 - et moins d'un tiers administrativement actifs) et des compteurs à zéro dans le portefeuille du participant.


Précision importante : être auto-entrepreneur n'est pas un projet professionnel (valeur marchande ou business model) mais d'abord un régime fiscal simplifié. Pour ceux qui veulent quitter leur boulot et se mettre à leur compte. Ne le faites pas aveuglément. Soyez vigilent. Le mieux est de rester dans le rail. Dans ce que vous faites actuellement. Ne vous improvisez pas dans une voie royale. Ca n'existe pas.

 


QUOI FAIRE ? Cela dépend d'abord de votre catégorie. Où vous situez-vous ?


Il y a 4 catégories de gens :


  • Ceux qui ont une expertise confirmée (5 à 10 ans dans un domaine) et qui se font remercier par une feuille de chou : une rupture conventionnelle. Le choix d'un statut indépendant est envisageable. OUI. A la condition que vous soyez un geek dans vos compétences et que vous ayez un carnet de commande de 1 à 3 clients pour démarrer. Ne partez pas sans prévisionnel dans le pipeline.


Check point : c'est qu'il y a un tsunami de consultants. Ca se bouscule au portillon ! Beaucoup d'hyper-bons consultants en indépendant et qui râment pour se faire payer sous 30 jours. Et que la règle est la même pour tous : pas de cash flow, pas de trésorerie. On peut être une torche dans son métier, mais perdre son oxygène à cause des impayés.

 


  • Ceux qui ont une expérience légère (moins de 2 ans) et qui s'essayent en chef d'entreprise avec plus d'espoir. Attention à ceux là. Qu'avez-vous comme "sur-plus" pour rivaliser avec des sociétés plus solvables ? Votre savoir faire était votre métier et ce pourquoi vous êtes payés. Savoir se vendre en est un autre. Ayez les réflexes d'un commercial avant même d'être un(e) surdouée. Car vous passerez plus de temps à vous "vendre" (temps morts) qu'à produire (chez le client).


Check point : par exemple les marchés type "épiphénomène" (relooking, wedding planner, coaching...) sont très volatiles. Les sociétés dans le même créneau se rachètent pour grossir. Alors, le mieux est de postuler vers les plus actifs (avec un CA en progression constante). Mais vous êtes en concurrence directe avec de plus gros moyens (communication, publicité). C'est la jungle. Vous nourrissez l'éco-système.

 


  • Ceux qui divorcent de leur métier en coup de gueule et qui veulent tenter l'aventure dans le neuf. Ne partez pas sans boussole. Car la trajectoire du départ (vos dernières années) doit vous porter ! La logique n'a pas de rôle à jouer. En revanche, c'est la continuité (un de vos talents) qui va donner du poids à votre crédibilité.


Check point : le talent personnel à faire son job permet justement de gagner en rapidité. Faites une mise au point sur votre compétence clé. Ouvrez-lui d'autres champs d'application. Recentrez-vous sur vos appuis personnels (à exécuter une mission) et cherchez le secteur qui vous convient le mieux. " Le syndrome Indiana Jones ne fonctionne pas longtemps. Juste le temps de se ruiner dans du matos dernier cri. Pas de projet sur la comète tant que votre conjoint n'a rien validé.

 


  • Et enfin, il y a les passionnés. Ceux qui ne peuvent pas faire autrement que d'être ce qu'ils sont véritablement. Souvent des artistes, des artisans...Journaliste, Photographe, Metteur en scène etc...


La difficulté de cette catégorie de gens là est double : d'abord, ils dépendent directement de la demande ( la tendance est au pas cher, tout de suite et plus tard) et que très souvent ils ne vendent pas quelque chose de "sensationnel" (donc le public est indéfini, flou et donc pas facile de se nicher quelque part). Donc, de fait, ils n'ont pas de revenus suffisamment importants pour produire plus (sauver la rentabilité) et qu'ils sont mis au second rang des besoins prioritaires (crise = réduction des dépenses).

 

 

Pas de panique. Ce n'est qu'une compile de mes expériences et du temps passé (depuis plus de 6 ans) avec des entrepreneurs multi-terrains que j'ai accompagné. Il n'y a pas de lois vérifiables. Vous pouvez vous réaliser plus amplement dans une nouvelle fonction mais en prenant en compte votre talent à vous.

 


L'exercice à faire commence donc par une feuille de route. On n'est pas dans un bilan de compétence (j'imagine que c'est déjà fait et que le bilan se résume plus, qu'à la simple lecture de "vous pouvez être barman ou bibliothécaire ou visual merchandiser" toujours très motivants mais qui font l'objet de poste en CDI malheureusement).

 


Commencez d'abord par une hypothèse d'extension de votre talent vers un autre secteur. Prudence et ensuite on peut se marrer.


1. Faire le bilan (rapide) de ce que vous avez accompli avec brio et notez le sur papier


2. Ecrire ce que vous avez préféré et ce qui vous a manqué (synthèse) à cette époque là


3. Trouver un secteur qui pourrait bénéficier de votre "talent" (recherche internet)


4. Lister le nombre de personnes que vous connaissez qui sont déjà dans le métier/secteur (appelez les)


5. Choisissez par catégorie, ce que vous apportez au marché (quel qu'il soit) : expertise métier / nouvelle offre / ou la pièce manquante du puzzle (d'un ecosystème en surmenage).

 

 

L'objectif ici est de vous confronter à la réalité. Mesurer la faisabilité avec les moyens dont vous avez accès aujourd'hui. Ensuite écrivez le tout. Lisez-le à voix haute.


Testez-vous pour savoir si cela sonne juste ou plutôt bidon. Et recommencez jusqu'à ce que l'émotion vous gagne.



 

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 18:58

Yes-we-can.jpg

YES WE CAN n'est pas juste le slogan qui a amené le Président Barack Obama au sommet de son rêve, mais c'est la première pierre à l'édifice : vous comprendrez à la fin de ce post que tout vient du coeur.

 

Explications préalables : 

Le but est de nettoyer la vitre. Pour y voir plus clair. 

Pour les rationnels - besoin d'infos précises, suivez la méthode. Elle est construite de manière logique pour garantir un résultat pragmatique. 

Pour les rêveurs - besoin d'un déclic, vous pouvez butiner d'un point à un autre car le tout va faire résonner votre hémisphère droit.

IMPORTANT : la reconversion professionnelle, comme ici traité est la démarche de changer de métier. De fait, changer également de statut (juridique et fiscal) et de quitter le salariat. Pour des raisons de lisibilité, j'intégrerai les conseils pratiques en fonction des orientations choisies dans d'autres posts.

 

1. Etat des lieux : votre motif ?


Vous envisagez la reconversion professionnelle pour quels motifs ? Perte d'emploi, complément de revenu, crise identitaire, dépression, dernière carte à jouer... ? Pour quoi ? Pour qui ?  Pourquoi maintenant ?


  • Choisir de se re-positionner professionnellement est un travail facile qui n'induit pas de psychothérapie. Toutes les raisons sont bonnes pour changer de voie. La pire à éviter, est de vouloir changer de vie.

 

Le boulot est certes une identité sociale. Mais ne rêvez pas. Le boulot reste un boulot. Vous allez juste en changer. Cela ne résoudra ni vos problèmes de démotivation actuelle ni vos angoisses financières.  Ce n'est pas un futur plus enviable. Vous serez le patron certes. Mais vous serez seul(e) à bord. La reconversion professionnelle n'est pas magique à ce point là.


Si le cas échéant, vous voulez changer de vie. Jouer à l'Euromillions. C'est plus sûr.

 

  • L'équation est simple : vous ne pouvez pas tout avoir. Un nouveau statut, une nouvelle expertise et être leader sur votre marché. Soyez précis et humble dans ce qui va compter le plus pour vous.


Le marché est une donnée organique qui vit grâce à la compétition de talents. Dites vous qu'il y a des centaines de millions d'individus hors-normes qui font le succès de leur marché. Et qu'avec plus de chance, mécaniquement parlant (avant vous), ils sont en terrain connu. Pour clouer l'idée, la réputation d'un entrepreneur s'obtient dans la durée. Ne croyez pas que votre talent suffise. L'assise financière est le socle de la pérennité. Money calls money !


  • Soyez sûr de votre résistance (mental, émotionnel) dans la durée. La motivation s'invite exceptionnellement. Au démarrage, ensuite dans les premiers virages et après elle se désintègre pour se transformer dans les qualités intrinsèques de votre personnalité. Endurance.


Si votre histoire personnelle est classée "atypique" et que vous avez traversé des épreuves sur-humaines, alors votre combativité est inclus dans votre ADN à présent. Vous avez le profil pour faire le marathon. Encore une fois, il n'y a pas de bonus à l'arrivée, l'entrepreneur est toujours au galop. Il ne s'arrête jamais. Les récompenses sont nombreuses pour ceux et celles qui cravachent dure. C'est enivrant et stressant. Il vous faudra constamment recalibrer votre état d'esprit avec vos actions tout en s'alignant sur un objectif ; pérenniser votre lancée. Car chaque action est comme un élastique. Vous revenez au point initial : il faut taper plus fort.

 

Pour résumer, si vous voulez "vivre mieux", ne soyez pas entrepreneur. Si vous voulez "vous accomplir", choisissez un sport ou une activité artistique. Si vous voulez "devenir enfin votre propre patron", aimez-vous tous les jours ! Car l'individu est son propre bourreau. 

Bref, cette étape est décisive. You are ou you are not.


Ps : pour tous ceux que je rencontre et qui me pose la question sur comment ca fonctionne l'entrepreneuriat. Je leur réponds toujours : on n'en fait pas un métier. Mais un mode de vie redoutablement exigeant. Pénible et génial à la fois. Un choix de vie rempli de contradiction. Bref, il faut avoir la foi dans la vie !

 

 

2. Qui suis-je vraiment ?


C'est ici et maintenant que tout se joue. J'attire votre attention sur ce point là. Pas d'introspection passive, mais plutôt le moment pour vous de prendre votre stylo. Un exercice que vous pouvez faire tout de suite.

C'est le porteur qui rend le projet unique. C'est fondamental. Les expertises se valent toutes, les compétences atteignent des niveaux records semblables, mais ce qui fera la différence, c'est Vous. Seul (e). On capture là les notions (hélas parfois traité de manière un peu caricatural) de leadership. Mon dada.

Les leaders emblématiques n'ont pas de biographie exceptionnelle. Ils sont juste qui ils sont.

Pour faire court, il est indispensable de bien se connaître et d'être capable d'aborder son histoire personnelle avec simplicité et honnêteté. La pratique narrative est un outil très pratique car cela permet de mettre en récit sa vie à partir d'un évènement déclencheur qui a changé votre vision et vos valeurs. Le fameux point de bascule. Le tipping point, qui a changé la donne. Dans votre cas, ce qui vous pousse à aller dans cette nouvelle voie là.


Se raconter, c'est toucher du doigt une sensation d'émancipation ! Savoir qui l'on est (ses croyances, ses convictions) est le socle de la construction. Etre capable de se reconnaître dans un récit aide à décrypter ses talents innés ou insoupçonnés. Cela permet aussi de chasser ses croyances limitantes qui peuvent survenir au premier obstacle de la création d'entreprise.


L'objectif n'est pas de se découvrir une plume habile et bavarde. Mais d'injecter dans quelques lignes, ce qui fait que vous êtes spécial(e). Votre centre de gravité. Car les emmerdes vous donnent le tournis.


Pour le côté pratique, commencez par un événement qui a changé votre vie (ou une personne) sur le plan professionnel ou anecdote personnel et racontez-le. Qu'est ce que cela a modifié chez vous ? Vos valeurs ? Vos convictions ? Qu'est ce qui vous prouve aujourd'hui que ces croyances là sont toujours valables ?


Une fois, pondu. Soyez sur arrêt sur image. Revivez les émotionnellement. Ensuite écrivez la suite.


Qui vous êtes aujourd'hui ? Ne soyez pas sévère avec vous. Ceci n'est pas un alibi pour passer en entretien d'embauche. Admirez-vous. Faites ressurgir des sentiments bienveillants. Restez concis dans la rédaction.


Zoomer sur l'essentiel, sur ce qui vous caractérise.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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