A quoi reconnaît-on un bon vendeur ? A son sourire. La plupart des gens en front line, qui représente la marque, à la réception, au comptoir, en boutique ont un large sourire. Faux-cul un peu trop souvent. Quel que soit le pays où vous vivez, le sourire est la seule chose qui se décrypte universellement. L'authenticité de votre interlocuteur se mesure ainsi, avec son regard et un sourire franc.
La relation client en Malaisie a de l'avenir ici. Le pays du makan obèse et du shopping du lundi au dimanche jusqu'à 22h. Depuis que je vis ici, je pense à la meilleure spécialiste de la vente, Evelyne Platnic Cohen et Booster Academy. Le niveau de vente dans ce pays est affligeant.
Vendeur qui se barre dès qu'un client cherche de l'aide, réceptionniste collée à son portable pendant les heures de rush, serveur qui ne revient jamais à votre table, conseillère qui se planque derrière un étalage pour roupiller ou mettre à jour sa page facebook, pire encore, le caissier qui garde la moitié de votre argent directement dans sa poche avec son sourire figé.
I - n - i - m- a -ginable.
Kuala Lumpur souffre du plein emploi. Trop d'offres, trop de boulots, sur-staffé de planqués. Et le pire, c'est que tout est vrai.
Cette tente pourrait prochainement me servir. C'est l'oeuvre d'Andrew Michler, une "Prefab Beach Bum" qui résiste aux intempéries (cliquez ici link). Si tous les besoins des individus étaient satisfaits, on pourrait concevoir une autre manière de vivre sans qu'elle soit reléguée au second plan, dans l'utopie. Le développement durable et la nouvelle conscience planétaire s'accordent sur notre avenir, vivre plus intelligemment.
Doit-on pour autant tout quitter et vivre à la Robinson ? Jusque là, les mobiles matérialisants sont souvent les mêmes. Pourtant je perçois un tout autre changement, celui du besoin physiologique. La plupart des gens n'en peuvent plus. Trop pleins de monde, trop pleins de choix, trop pleins de gaspillage. L'être urbain est en surpoids. La vie elle-même ne se définit plus qu'à travers le pouvoir d'achat, le boulot et son coin de verdure.
L'ascension rapide des chiffres en création d'entreprise et ceux qui osent tout larguer est en partie due à cette soif inassouvie de simplicité et de liberté que chaque cellule humaine revendique secrètement. L'ADN humain a changé, le saviez-vous ? Les scientifiques ne répandent pas la nouvelle car cela risquerait une polémique de la peur. Sommes-nous en train de devenir un autre ?
Le lâcher-prise n'est plus le "tabou des éveillés spirituels". La méditation se pratique comme un jogging. La sophrologie nous apprend à vider notre poubelle. Le développement personnel pillule de bon sens retrouvé.
Quoi qu'il en soit,le mouvement vers l'autonomie nous amène vers l'auto-suffisance. Nous finirons par faire coïncider l'association de deux impératifs "je veux" avec "je dois" à la manière de la Gestalt qui forme le "un" à partir de "deux".
Imaginez un instant que vous ne soyez pas vous, que feriez-vous ?
Certains font parler d'eux sur la planète des légendes. Leur credo ? Créer le nouveau monde. Ils ont changé notre façon de
communiquer, de nous relier, de nous aimer.
Steve Jobs, le fondateur d'Apple, Bill Gates de Microsoft sont les plus connus. Parce qu'ils possèdent le sixième sens et la technologie. Parce qu'aussi la légende devient vivante et possible aujourd'hui. La nouvelle rock star est intuitive et bâtit son empire avec une confiance indétrônable.
Faut-il être visionnaire ? Un génie du marketing ? Un philantrope pour changer le monde ? Les nouvelles start up françaises ont ouvert la brèche de l'American Dream. Elles se branchent sur le tout-tactile. Elles passent du Web 2.0 en se localisant avec Google latitude via leur téléphone portable. Elles sèment des innovations de près et de loin.
Le paradoxe pèse pourtant dans la balance. L'entrepreneuriat se "high-techise". Boutique en ligne personnalisée, nouvelle apli du futur proche, le mouvement travaille sur l'usage à tout prix.
L'innovation s'industrialise, la recherche scientifique encapsule le nouvel homme moderne. Qu'en est-il des sciences humaines ? Avons-nous un entrepreneur, un nouvel anthroplogue, une French touch qui va nous sortir des frontières du réel ? Qui va nous pousser à quitter nos écrans ?
Celui là, je l'attends précisemment. L'entrepreneuriat social est le défi qui n'intéresse personne à mon plus grand regret.
Il y a des phrases ou des histoires qui nous font méditer quelques secondes. C'est justement ce genre de déclic qui nous
permet de changer d'échelle. Une entreprise quel que soit sa taille ou son âge devrait se reconfigurer chaque mois, au mieux chaque semaine pour se déployer avec plus d'agilité. Voici une
histoire ancienne qui m'a fait beaucoup sourire.
Une jeune femme acheta une boîte de conserves de fruits et ne sachant pas l'ouvrir elle se rendit vite dans son bureau pour consulter son livre de cuisine. Le temps qu'elle trouve la page et la référence dans le livre et s'en retourne pour ouvrir la boîte, le domestique l'avait déjà fait. Elle lui demanda, "Mais comment as-tu-fait ?" Le domestique lui répondit, "Madame, quand on ne sait pas lire, on utilise son cerveau."
Pour terminer le spot de 30", les compétences sont donc la combinaison d'un savoir-faire, d'expérience et de comportement décidé dans un contexte précis. C'est le contexte qui détermine ou non votre talent. Et non l'inverse.
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